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MÉTRO 2033
Dmitry GLUKHOVSKY 864 pages
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Résumé
2033. Une guerre a décimé la planète.
La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d’une menace obscure… mais aussi à se découvrir lui-même à travers des rencontres inattendues.
Mon avis
« Métro 2033 » a été une très belle découverte. J’en avais entendu parler depuis un sacré moment, j’avais hâte de le lire et puis l’occasion de me lancer s’est présentée. Je ne le regrette pas du tout tant j’ai apprécié cette lecture.
L’histoire nous raconte les péripéties que traverse le jeune Artyom pour remplir sa mission. Il va donc traverser les nombreuses lignes du métro pour tenter de sauver les derniers hommes. Mais sa traversée est également une quête initiatique où il va se trouver lui.
Alors il est vrai que ce roman est plutôt épais mais je ne pense pas qu’il souffre de longueurs. L’auteur nous décrit les stations de métro avec tant de détails et de précisions qu’il nous est facile de nous les imaginer. Grâce à ces nombreuses descriptions, l’immersion dans le métro moscovite en est facilitée. De plus, les sentiments des personnages sont très bien exprimés, nous permettant de les connaître davantage et de s’y attacher. Sans tout cela, le roman aurait été superficiel et n’aurait pas connu tout le succès qu’il mérite.
L’auteur arrive à nous faire peur et nous terrifier grâce à son style subtil. Il nous suggère plutôt que de nous montrer. Notre imagination travaille abondamment. Et n’est-ce pas le but de la lecture ?
A propos de Dmitry GLUKHOVSKY
Né en 1979 à Moscou, Dmitry Glukhovsky a travaillé pour les chaînes Russia Today, EuroNews et Deutsche Welle. Amateur tant de littérature classique que populaire, il privilégie dans ses œuvres la contre-utopie dans la lignée de 1984. Il est l’auteur de Métro 2033, Métro 2034, Sumerki (prix Utopiales 2014) et FUTU.RE (prix Libr’àNous 2016).