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LES RUES DE SANTIAGO
Boris QUERCIA 168 pages
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Résumé
Il fait froid, il est six heures du matin et Santiago n’a pas envie de tuer qui que ce soit.
Le problème, c’est qu’il est flic. Il est sur le point d’arrêter une bande de délinquants, dangereux mais peu expérimentés, et les délinquants inexpérimentés font toujours n’importe quoi…
Après avoir abattu un jeune homme de quinze ans lors d’une arrestation musclée, Santiago Quiñones, erre dans les rues de sa ville, Santiago du Chili, en traînant son dégoût.
C’est ainsi qu’il croise le chemin de la belle Ema Marin, une courtière en assurances qui semble savoir beaucoup de choses sur son passé.
Mon avis
Santiago Quiñones est un flic qui connaît un passage à vide. Désabusé, il s’attire des ennuis et mène une vie instable. Il se révèle être un homme sans illusion ni espoir.
Anti-héros en perdition, nous le suivons dans son errance à travers les rues de Santiago.
L’intérêt de ce roman ne réside ni dans l’action (peu présente), ni dans l’éventail des personnages (on pourrait les compter sur la main), ni dans la description des paysages (pas d’image de carte postale qui vous vend du rêve). Et pourtant…
Et pourtant ce roman mérite d’être lu.
La puissance de ce roman réside dans la crédibilité du personnage principal.
Il faut lire « Les rues de Santiago » pour l’introspection du narrateur. Ses pensées les plus intimes nous sont dévoilées, ce qui explique le style brut, parfois agressif et vulgaire.
Bravo à Boris Quercia pour nous avoir offert un roman rempli d’humanité dans toute sa complexité.
Lu dans le cadre du PRIX DES LECTEURS 2015 des éditions LE LIVRE DE POCHE.
A propos de Boris Quercia
Boris Quercia est né à Santiago du Chili en 1967. Acteur, réalisateur, scénariste et producteur, il travaille à la fois pour le cinéma et la télévision. L’écriture de polars reste son jardin secret. Les Rues de Santiago est son premier roman.