LA LIGNE VERTE
Stephen KING 512 pages
|
Résumé
Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d’un pénitencier dans les années 1930, entreprend d’écrire ses mémoires.
Il revient sur l’affaire John Caffey – ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes – qui défraya la chronique en 1932.
La Ligne verte décrit un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisée par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore, et Caffey, prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l’innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique.
Mon avis
Généralement connue pour le film, La Ligne Verte nous plonge dans l’univers carcéral des années 1930 à travers les mémoires de l’ancien gardien-chef du bloc E, le quartier de la mort.
Réellement prenant et intense, ce livre se dévore rapidement. La tension psychologique est palpable grâce au talent de Mr King.
Grâce aux passages présent/passé, cette histoire bénéficie d’un bon rythme qui ne s’essouffle pas. Principalement humain, ce roman nous donne à réfléchir sur la peine de mort.
A lire, sans modération. Que vous ayez ou non vu le film.
A propos de Stephen King
Né en 1947 à Portland (Maine), Stephen King a connu son premier succès en 1974 avec Carrie. En une trentaine d’années, il a publié plus de cinquante romans et autant de nouvelles, certains sous le pseudonyme de Richard Bachman. Il a reçu de nombreuses distinctions littéraires, dont le prestigieux Grand Master Award des Mystery Writers of America pour l’ensemble de sa carrière en 2007. Son œuvre a été largement adaptée au cinéma.