CITRUS COUNTY – John BRANDON

CITRUS COUNTY

John BRANDON

Le Livre de Poche

312 pages

 
Résumé

Dans la banlieue américaine de Citrus County, on est certes en Floride, mais bien loin des palmiers et des paillettes de Disneyland. Dans ce no man’s land digne d’un film des frères Coen, la vie est tout sauf douce : les adultes ne jouent pas leur rôle, les professeurs ne donnent plus l’exemple et l’air empeste le marécage. Alors comment ne pas déraper lorsqu’on découvre l’amour pour la première fois et qu’on est un adolescent élevé par un oncle malveillant dans une ferme à moitié insalubre ?

 
Mon avis

Tout d’abord, il faut dire que Citrus County fut une bonne découverte. 
Il s’agit du premier roman de John Brandon. J’ai beaucoup aimé. Nous suivons l’errance d’un ado dans un monde qu’il ne comprend pas et qui lui est insignifiant. L’intrigue principale est un prétexte pour montrer toute la complexité des personnages.

Les enfants et les adultes ne sont pas à leur place. Toby, victime ou bourreau ? Difficile à déterminer. Comme il est dit dans le roman, « il n’est ni noir, ni blanc, il est gris ».
 Je me suis attaché à ce personnage perplexe.

Quant aux adultes…
 L’oncle suicidaire en totale perdition de Toby, le père dépressif et la tante délurée de Shelby, leur prof de géo complètement à la ramasse. Comment nos jeunes protagonistes peuvent-ils faire leurs pas dans cette mascarade qu’est leur vie ?
 Ils ne peuvent même pas compter sur les deux agents du FBI !

Ce roman est brut. Sans concession.
 Les choses sont dites comme elles doivent l’être. En le lisant, j’ai pensé à « L’attrape-cœur » de J.D Salinger et « Rage » de Stephen King.

Pour conclure, une citation du livre :
L’amitié, ça commence comme un entretien d’embauche, ça finit comme un boulot.

Lu dans le cadre du PRIX DES LECTEURS 2014 des éditions LE LIVRE DE POCHE.

 

A propos de John Brandon

John Brandon a grandi en Floride. Son passe-temps favori, quand il n’écrit pas, est de regarder les matchs de football américain universitaires. Très remarqué par la presse, John Brandon fait figure d’ovni littéraire dans le paysage américain.

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